IDéontologie du coach

Ces règles de déontologie sont l’expression d’une réflexion éthique. Il s’agit de principes généraux.

I La vision du coaching :

Le coaching professionnel est une relation suivie dans une période définie qui permet au client d’obtenir des résultats concrets et mesurables dans sa vie professionnelle et personnelle. À travers le processus de coaching le client approfondit ses connaissances et améliore ses performances.

Le coaching respecte la dignité et l’intégrité de ses clients et développe leurs ressources propres. Il leur apporte un soutien constructif, les aide à se fixer des objectifs motivants et épanouissants et à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Le coaching peut se pratiquer en entretien individuel en face à face, par appel visio (type zoom etc…) ou en séances collectives. Ces séances peuvent être assorties d’échanges écrits par courrier, emails ou message type SMS.

Le coaching peut être utilisé parallèlement à un travail de psychothérapie mais il ne saurait s’y substituer.

I Les devoirs du coach professionnel :

  • Formation professionnelle : Le coach professionnel a suivi une formation professionnelle lui permettant d’acquérir les compétences nécessaires.

    Ses compétences à exercer ont été validées par l’organisme qui a dispensé cette formation.

    À la demande de ses clients, il leur fournit une information claire sur la nature de sa formation et les différentes qualifications obtenues.

  • Mise à jour de ses connaissances : Le coach professionnel consacre une part de son temps à l’actualisation de ses connaissances car celles-ci ne sont pas figées.

    Il se tient au courant des développements réguliers de sa profession et s’inscrit dans une dynamique continue d’évolution professionnelle.

  • Expérience personnelle du coaching : L’expérience personnelle du coach professionnel est l’une des composantes nécessaires à sa compétence et à sa crédibilité, il se doit d’avoir vécu un parcours personnel dans ce domaine.

    Le coach professionnel continue à faire appel aux services de collègues quand il en perçoit l’intérêt dans sa vie. De façon plus générale, il est engagé dans un cheminement d’évolution personnelle.

  • Supervision : Un coach professionnel possède un lieu de supervision régulier où il a la possibilité de faire le point sur sa pratique et de continuer à la faire progresser en vue de fournir les services de la meilleure qualité possible à ses clients.

  • Refus d’une mission : Le coach est en droit de refuser une mission si elle ne lui semble pas conforme à son éthique, à ses compétences ou à l’intérêt de la personne. Il oriente alors le client vers d’autres solutions.

I Les droits du coaché (client) :

  • La demande du coaché : La personne coachée, si elle n’en est pas à l’initiative, doit être volontaire pour bénéficier de ce service. Le coach procède, le cas échéant, à la vérification de cet engagement.

    Toute demande de coaching prise en charge par une organisation fera l’objet d’une double vérification : l’une formulée par l’entreprise et l’autre par l’intéressé lui-même. Le coach valide la demande du coaché.

  • Le respect des intérêts du coaché : Un coach s’assure que son intervention sert les intérêts de la personne coachée et de son organisation. Il veille à agir avec intégrité et de fiabilité pendant toute la durée du coaching.

    II vérifie qu’il a compétence à intervenir dans les domaines pour lesquels on le consulte. Dans le cas contraire, il propose d’autres orientations qui lui semblent plus adaptées.

    Il s’engage à favoriser l’autonomie de son client et s’interdit tout abus d’influence.

    En aucune circonstance il ne met à profit la situation de coaching pour en tirer des avantages non contractuels, que ceux-ci soient d’ordre financier, social, affectif ou sexuel.

    Si donneur d’ordre : le coach ne peut rendre compte de son action au donneur d’ordre que dans la limite établie avec le coaché.

  • Confidentialité : Le coach garantit le respect des engagements pris contractuellement et se tient à la règle de confidentialité, dans la limite que lui impose la loi de son pays. Il s’astreint donc au secret professionnel.

    Il s’assure que les informations échangées le sont au bénéfice de son client et non de sa promotion personnelle ou professionnelle.

    En ce sens, des points seront fait au début et en fin de mission entre la personne coachée, l’entreprise et le coach, selon des modalités prévues initialement et qui respecteront l’intégrité de la personne coachée.

  • Arrêt d’une mission : Si, au cours de la relation de coaching, le coach constate qu’il ne lui est plus possible de fonctionner selon les termes du contrat ou de maintenir sa posture de coach, il est dans l’obligation éthique d’y mettre fin en expliquant clairement les raisons de sa décision.

    Dans la mesure du possible, il veillera à proposer d’autres solutions à son client et une séance de clôture sera réalisée.